Un éventuel puissant séisme en mer du japon pourrait générer un gigantesque tsunami d'une hauteur atteignant par endroits jusqu'à 23 mètres, selon la première étude réalisée pour le gouvernement nippon. L'inquiétude se manifeste puisque 11 centrales nucléaires se trouvent sur la côte ouest du pays.
 

Le japon risque-t-il de vivre un nouveau Fukushima ? Voire pire ? Une étude sérieuse réalisée pour le gouvernement nippon révèle qu'un éventuel puissant séisme en mer du Japon pourrait générer en seulement quelques minutes un gigantesque tsunami d'une hauteur atteignant par endroits jusqu'à 23 mètres. Un problème de taille : la présence de 11 centrales nucléaires sur la côte ouest du Japon fait craindre un véritable cataclysme.

Un éventuel séisme de magnitude 7,9 inquiète

Une douzaine d'experts, mandatés par le ministère des Transports, celui des Sciences et le bureau du Premier ministre, a analysé le comportement de 60 failles dans les zones marines allant de Hokkaido (nord) à Kyushu (sud du Japon). Dans leurs recherches, où ils ont étudié l'ampleur d'éventuels tremblements de terre, montrant ce que produirait un séisme de magnitude 7,9 en mer du Japon. Le résultat est stupéfiant : un risque de tsunami allant jusqu'à 23.4 mètres a été évalué. Les simulations montrent des hauteurs possibles de tsunamis de 1 à près de 6 mètres dans les 11 endroits où se trouvent les centrales nucléaires de la côte Ouest du Japon, qui comptent au total une trentaine de réacteurs.

"Dans l'hypothèse d'un séisme survenant au large à faible distance, il faudrait peut-être moins longtemps que prévu pour qu'il arrive sur les côtes et, en cas de secousse importante ressentie par la population riveraine, il serait important de s'enfuir immédiatement", a expliqué le professeur Katsuyuki Abe de l'Université de Tokyo, président de la commission.

Les conclusions de ce rapport doivent désormais servir de base à l'établissement de plans de secours optimisés pour l'évacuation éventuelle des populations, ainsi que pour la préparation des installations potentiellement dangereuses.

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Source(s) : MetroNews / Par Aurélien Tardieu avec AFP, le 27.08.2014