Démission d’une secrétaire d’État britannique en désaccord avec la politique du pays sur Gaza

Sayeeda Warsi, actuelle secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères, explique sur ne plus être en adéquation avec Downing Street, qui soutient le droit d'Israël à se défendre, de manière proportionnée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sayeeda Warsi, première femme musulmane secrétaire d'État au Royaume-Uni, a annoncé mardi sur qu'elle démissionnait, disant ne plus pouvoir «soutenir la du gouvernement sur ».

«C'est avec un profond regret que j'ai écrit ce matin au Premier ministre pour lui remettre ma démission. Je ne peux plus soutenir la du gouvernement sur », a écrit Sayeeda Warsi, actuelle secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères, sur son compte officiel Twitter. 

Depuis le début de l'intervention israélienne à Gaza, Londres a défendu le droit d'Israël à se défendre, tout en appelant à une réponse «proportionnée».

Sayeeda Warsi est une femme politique d'origine pakistanaise qui avait été nommée en septembre 2012 secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères et secrétaire d'État chargée des croyances et des communautés.

Elle était responsable des questions ayant trait à l', au , au Bangladesh, à l' centrale, aux Droits de l'homme, aux Nations unies, aux organisations internationales et à la Cour pénale internationale, précise le site internet du gouvernement.

Elle était également chargée de toutes les questions concernant le ministère des Affaires étrangères à la chambre des Lords, la chambre haute du parlement britannique.

Elle a été précédemment présidente du Parti conservateur et secrétaire d'État sans portefeuille. Elle est également une sénatrice conservatrice qui siège à la Chambre des Lords.

Lundi, le Premier ministre britannique a affirmé que les Nations unies ont eu «raison» de condamner la frappe qui a tué 10 Palestiniens dans une école de l'ONU à Gaza.

Très prudent sur le sujet, n'a pas voulu dire s'il s'agissait d'une violation du droit international et a été critiqué ces derniers jours par l'opposition travailliste, qui lui reproche de ne pas adopter une ligne plus dure vis-à-vis d'Israël.

Mardi à 8 heures locales (7 heures, heure française), un cessez-le-feu de 72 heures accepté par Israël et le  est entré en vigueur dans la bande de Gaza d'où l'armée israélienne s'est retirée après presque un mois de guerre dévastatrice. Au total, plus de 1 850 Palestiniens ont été tués, selon les secours locaux. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont trouvé la mort.

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Source(s) : Libération / AFP, le 05.08.2014

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