Paris : Un automobiliste retraité “roué de coups” par un policier lors d’un contrôle

Un retraité de 66 ans résidant à Paris a déposé plainte car il aurait subi des violences de la part d'un policier casqué. S'il reconnaît une infraction au code de la route, le conducteur affirme néanmoins avoir reçu une dizaine de coups de poing.

 

"Police. Garez-vous là, on va s'expliquer." La scène se passe dans l'est parisien, le 7 février dernier. Pressé d'aller voir sa fille qui vient d'accoucher, Didier Léon oublie le code de la route, et est alors arrêté par un motard en civil, casqué.

Le policier demande alors à l'homme de 66 ans de se garer pour tirer la situation au clair. Bien que reconnaissant avoir "peut-être grillé un feu rouge", le conducteur ne croit pas avoir à faire à un policier face à cet homme "très agressif", et redémarre. C'est alors que la situation dégénère, comme le révèle BFMTV.

Le brassard de police jeté à terre

Le policier est rejoint par plusieurs collègues, qui arrêtent la voiture. Celui ayant effectué le premier contrôle passe alors la tête dans l'habitacle, coupe le contact et "confisque" les clés du véhicules. Et assène ensuite "une dizaine de coups de poings" au conducteur, selon ce dernier, le brassard de police étant à terre.

Croyant à un agresseur, Didier Léon reconnaît néanmoins avoir chercher à s'enfermer dans sa voiture, ce qui a déclenché les coups du fonctionnaires, avant de maintenir le policier dans l'habitacle, en le maintenant violemment par le cou.

Les syndicats policiers relativisent

Une mésaventure qui se solde par une dent cassée, six jours d'interruption temporaire de travail (ITT), et vingt-six heures de garde à vue pour Didier Léon. Il dépose plainte le 13 février pour "violences volontaires", à laquelle il joint une vidéo filmée par un témoin de la scène depuis un balcon voisin.

De leurs cotés, les syndicats de police rappellent qu'une infraction au code de la route est à l'origine de l'altercation, et expliquent que le fonctionnaire de police est "fondé à utiliser la force" s'il a été maintenu ou frappé par la personne arrêtée.

__________________________________________________________

Source(s) : Midi Libre, le 05.03.2014 / Relayé par

Laisser un commentaire

Retour en haut